Il n'y avait personne dans les alentours. Je regardais quand même au cas où car qui disait d'être sur Atlantis, valait des petits secrets à la clé que je devais connaître et surtout ses fameux jumpers qui me permettrait de me balader où bon me semble. J'avais des idées en tête et être confinée à un même endroit, non merci. Cela ne m'allait pas à mon joli teint naturel. Je me devais d'être belle et impitoyable, tel était mon destin. J'arrivais sur les lieux. Je pouvais voir tranquillement comment c'était composé et en prendre un qui sait. Je regardais absolument partout. On pouvait croire que j'étais perdue mais en réalité, je faisais les recherches, c'était tout moi. Je ne faisais pas attention à ce qu'il y avait autour de moi, surtout s'il y avait un ennemi non loin de moi. J'avais commis une erreur car j'étais bien repérée. Je me tournais vers celui qui m'avait repéré et je voyais à ma grande surprise que c'était mon sauveur Ryan. Je devais tout faire pour le convaincre que je n'étais pas nuisible à la cité. Je tentais de l'intimider en le regardant avec une telle envie, un désir des plus intenses. Je voulais mon sauveur auprès de moi, mais il n'était pas décidé encore à me donner satisfaction. Son regard était si captivant, si envoûtant. Il me faisait un tel effet. Je me souvenais dès les premiers instants de notre rencontre que j'avais tenté de suite de l'avoir auprès de moi, rien qu'en caressant sa nuque et tentant de l'hypnotiser de par mes charmes alors que j'avais sauté auparavant dans ses bras.
Je tentais par un sourire, de faire une moue d'enfer afin de l'avoir auprès de moi. Il s'excusait en disant que je ne devais pas demeurer ici. Il m'avait nommé Altesse, hum, j'aimais déjà. J'avais l'impression qu'il savait lire en moi comme dans un libre ouvert. Il m'expliquait que c'était une section à sécurité maximale et mon autorisation de séjour ne me donnait pas accès à ce secteur. Il me priait de vouloir le suivre. Je voulais tenter de lui parler, d'amorcer une manoeuvre pouvant me permettre de me sortir de ce pétrin. Seulement, il me prenait le bras et m'entraînait loin du secteur. J'avais mal mais je n'allais pas crier, sinon, je serais grillée et pour de bon. On arrivait vers les quartiers des membres de l'expédition et des invités, plus exactement devant mes quartiers, que j'avais aménagé à mon goût. Le faire rentrer à l'intérieur serait une victoire pour moi. Là, il me disait que je devais être consciente qu'il devait faire un rapport de ce qu'il s'était passé. Là, c'était l'alerte rouge. Alors je commençais à baisser la tête laissant des larmes couler le long de ma joue. Je n'osais plus le regarder en face alors que je me rapprochais de lui, de manière si subtile commençant lentement à caresser son torse des plus sexy.
- Je vous présente toutes mes excuses. Je n'étais pas consciente que cela me provoque tous ses problèmes. Je m'étais perdue dans tous les chemins à prendre. Je n'ai pas l'habitude de cette si grande cité, que je me perds avec toutes ses restrictions. Je ne voudrais pas causer tant d'ennuis surtout à vos commandants. Si cela reste entre nous, je vous promets que plus jamais je ne me perdrais dans cette partie de la cité. Je voudrais tant connaître davantage sur ce qui m'est réservée afin de pouvoir m'acclimater dans cette citée. Je m'y perds un peu, je dois l'avouer, mais je n'ai jamais osé venir demander de l'aider. Je voudrais tant que vous puissiez m'aider et je vous en serais très reconnaissante. Je vous offre quelque chose à boire, je vous invite et en retour, vous pouvez m'aider. Je voudrais tant me faire pardonner. Je serais très déçue si vous refusiez ma proposition.
Mes larmes continuaient toujours de couler alors que je laissais mes mains continuer de le caresser lentement alors que je prenais ensuite sa main tout contre la mienne, ressentant un frisson si intense que je ne désirais que me retrouver près de lui. Avec ma main de libre, je passais juste un coup vers le bras où je ressentais une certaine douleur, avant de me reprendre en main et de mettre ma main au-dessus de sa nuque, le caressant d'une manière si sensuelle. Il me suffisait juste de pousser la porte afin que l'on puisse rentrer mais la tension semblait bien être palpable. Je ressentais un désir si intense, si ardent. Je ferais absolument tout pour me retrouver tout contre lui, espérant l'amadouer et qu'il s'occupe de moi.